Sociétés ouvertes ou fermées
Au 30 juin 2009, le Canada comptait près de 3800 sociétés cotées en bourse , ce qui constitue un nombre bien plus grand, par habitant, qu’une bonne partie des pays développés. Pourtant, la proportion d’entreprises mondiales cotées en bourse est très faible comparativement au nombre total de sociétés.
On peut donc se demander pourquoi certaines entreprises décident d’être des sociétés ouvertes alors que d’autres préfèrent rester fermées. Les nombreux avantages et inconvénients de cette situation font qu’une polémique est créée.
Au cours de ce rapport, on analysera les pours et les contres de la question suivante : Une grande compagnie a-t-elle avantage à être une société fermée ou doit-elle plutôt être cotée?
L’avantage premier à être une société cotée en bourse est la facilité à réaliser une augmentation de capital. De plus, les grandes entreprises peuvent avoir accès aux marchés de capitaux mondiaux pour répondre à une partie de leurs besoins financiers, comparativement aux PME qui comptent majoritairement sur les marchés de capitaux intérieurs pour du financement. Également, la cotation en bourse permet d’accroître les capitaux d’une entreprise à des conditions plus avantageuses en comparaison avec ce que les sources classiques de financement ont à offrir, en matière de taux d’intérêts et de durée . Tout ça permet à la compagnie de réduire les frais financiers et d’augmenter sa rentabilité. Un second point à ne pas négliger qui est favorable à la cotation en bourse est la possibilité pour les entreprises de diversifier ses investissements. Les nombreux marchés de capitaux permettent aux compagnies ouvertes d’investir dans des secteurs où elles sont les plus productives et d’obtenir une meilleure répartition du risque. La diversification se fait aussi par l’élargissement du cercle des actionnaires, ce qui évite à la société tout éclatement ou dissolution suite au départ de l’un de ses actionnaires majoritaires. À l’inverse,