Social business et responsabilité sociale des entreprises
Introduction :
Pour la plupart d’entre nous, une entreprise n’implique qu’un unique type d’organisation, celle de la société à but lucratif qui est la colonne vertébrale du système capitaliste de nos jours. Variant de la société unipersonnelle à des géants comme Wal-Mart, de telles entreprises n’ont qu’un seul objectif : générer le maximum de profits possible. Bien sûr elles offrent d’autres avantages annexes : elles emploient des travailleurs, fournissent des biens utiles à la société et payent des impôts. Mais, au final, ce qui reste primordial est la toute dernière ligne du bilan, c’est-à-dire les profits générés pour le compte des propriétaires et actionnaires.
L’économie classique ne reconnaît pas d’autres formes d’entreprises. En fait, elle ne reconnaît pas plus de motivations autres que celle de gagner de l’argent. Le système économique traditionnel suppose effectivement que les gens sont des machines à faire de l’argent, dont le seul objectif est le gain personnel.
Cependant, cette vision un peu trop manichéenne laisse entrevoir une idée très partielle de la nature humaine. Les gens sont certes motivés par l’appât du gain, mais aussi par d’autres choses parmi celles-ci le désir de faire le bien autour d’eux, d’aider ceux qui en ont besoin, en fait de tenter de résoudre tous les problèmes qui touchent actuellement l’humanité. Mais le capitalisme d’aujourd’hui est incapable d’interagir avec cette motivation, tout simplement parce qu’il ne lui laisse pas de place.
Le résultat est qu’il existe un vide immense, selon Karl Weber, dans notre système social et économique, un vide que l’entreprise sociale ou le « social business » vise à combler. De plus, avec la montée en puissance de cette nouvelle prise de conscience sociale, les entreprises tentent de réformer leur mode d’organisation en développant ce qu’on appelle leur responsabilité sociale.
Dans un premier temps, nous