Socialisation des ouvriers
1ère Es 1
Sujet : Quelles sont les conséquences des transformations et de la structure sociale sur la socialisation et la culture des ouvriers ?
La culture ouvrière est l’un des fondements principaux concernant la socialisation. De nombreux sociologues en ont fait leur sujet d’étude. Marx dénonce les abuts du patronat qui profite de la communauté ouvrière et fonde le communisme. Pour lui, l’histoire se définit par la lutte des classes. Les ouvriers se soudent et s’unifient contre les bourgeois qui les exploitent, c’est toute une communauté qui se soulève, celle-ci est homogène, solidaire et consciente d’appartenir au prolétariat. Grâce à leur combat, les prolétaires obtiennent des droits comme par exemple les congés payées et le syndicalisme. Ils se battent donc pour réduire les inégalités et améliorer leur condition. Mais ces droits entraînent une moyenisation des classes et peu à peu l'homogénéité, la solidarité et la conscience d’appartenance disparaissent. Même si le nombres d’ouvriers diminuent fortement, cette culture ouvrière possède malgré tout de nombreuses spécificités qui perdurent.
I) Quelles sont les conséquences sur la culture ouvrière ?
1) La tertiarisation et la baisse du rôle des syndicats
On constate une baisse des ouvriers qualifiés, ils étaient environ 2500 en 1982 et étaient environ en 2003, 1500, ils sont aussi classés dans la même catégorie que de simples ouvriers. Les personnes sont plus tentées de se diriger vers les emplois du secteur tertiaire qui actuellement sont mieux rémunérés et offrent plus de débouchés. De plus, les ouvriers désirent des emplois plus stables qui sont principalement intellectuels et plus prestigieux pour leurs enfants grâce à l’école qui favorise le désir d’une ascension sociale. Aussi, la baisse de l’importance des syndicats joue un rôle dans l’éclatement de la culture, en effet La solidarité entre collègues, voisins et amis demeure, mais la crise du