Socialisation par le sport

1210 mots 5 pages
Introduction :
L’Homme est un être social, il crée des liens avec d’autres pour former des groupes de personnes, animés par une volonté de vivre ensemble, d’être solidaire et en sécurité.
Le premier d’entre eux est la famille : c’est le lien du sang, le regroupement le plus primitif, la socialisation primaire. Ensuite viens la notion de clan, de tribu : c’est une famille élargie, à l’origine d’un troisième groupe : la nation, c’est la socialisation secondaire. Cette évolution fut chronologique dans l’Histoire des Hommes, mais elle est également chronologique dans le développement des personnes, de l’enfance à l’âge adulte.

1) De la famille à l’éveil social
Je commence donc ce dossier de manière chronologique en m’intéressant à l’impact sociologique du sport sur l’enfant. Jusqu’à un certain âge, ce dernier ne connait pas de réels groupements autres que le cocon familial. L’école et la pratique sportive, jusqu’à environ 8 ans, relèvent selon moi plus de l’éveil intellectuel, moteur et social de l’enfant, mais leur jeune âge ne permet pas encore la création naturelle d’un groupement fort.
Néanmoins, ils permettent aux enfants de prendre conscience qu’ils ne sont pas seuls, qu’ils ne sont pas les meilleurs en tout, que certains courent plus vites, que d’autres sont plus adroits, que certains parlent fort, et que d’autres sont plus effacés…

Une anecdote me vient à l’esprit : j’ai été entraineur de basket il y a quelques années, je prenais en charge les « poussins » (9-10 ans), et je me souviens à quel point il m’a été difficile de valoriser la PASSE décisive par rapport au fait de MARQUER un panier.
J’ai souvent été contraint de tenir un discours assez extrême en affirmant qu’à mes yeux, un bon passeur avait plus de valeur qu’un bon scorer !
J’ai pu observer le comportement des jeunes à leur arrivée au club, puis voir leur évolution un ou deux ans après. L’avancée majeure que je souhaite souligner est la suivante : les enfants ont souvent rompu avec leur

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