Texte n°1 : «Travail prescrit, travail réel, compétences et sens du travail »
Point de vue sur le personnel : compétents, travailleurs. Les problèmes viennent de manque de communication entre les services (problèmes et externes des services).
Il y a des problèmes de communication également entre ouvriers et cadres. Solution : mobiliser le personnel, les faire travailler de manière plus coordonnée. La direction reste satisfaite sur les compétences et les savoir-faire des salariés. Contexte assez concurrentiel entre les salariés.
Caractéristiques de la main d’œuvre :
Femmes : opératrices avec de l’ancienneté (jusqu’à 20 ans de service). Il y a aussi des intérimaires récemment embauchées.
Ancienneté : peut être en temps, mais aussi en compétences, on peut supposer que si on titularise des intérimaires, c’est qu’elles ont déjà travaillé dans l’entreprise auparavant. Ce sont elles qui vont exclusivement bénéficier des formations.
Description de leur travail : leur travail leur parait difficile = pénibilité, indiquée par la charge de travail importante, le taux d’accident du travail élevé et l’embauche assez faible (du aux mauvais échos de l’usine). Le fait que la direction estime nécessaire d’employer une politique de formation laisse à croire qu’ils considèrent un manque de connaissances sur leur travail.
En cas de problèmes de machines, les ouvrières savent les remettre en route (surtout les anciennes ouvrières), donc il y a du savoir-faire, on remarque que les machines sont maîtrisées.
Techniquement, il y a des « ajustements incessants », des connaissances pratiques : relations de coopération entre les salariés. L’entraide montre un véritable collectif de travail : elles veulent que ça fonctionne.
Il y a une recherche d’efficacité, elles veulent que la production continue malgré les nombreux dysfonctionnements. Quant au diagnostic de « déficience cognitive », elles emploient des termes assez techniques grâce à leur expérience pratique. Elles n’utilisent