Corrigé document court les mutations économiques et sociales en France métropolitaine.

1 - La question invite à citer le document (décrire en sélectionnant les bonnes informations) et à amener des connaissances du cours (expliquer).

- la population augmente : elle passe de 45,5 millions en 1960 à 58,7 millions en 2000. Cette évolution est conforme à celle des autres pays développés. Durant le baby boom (1945-1965), le taux d'accroissement est de 1% par an mais il ne dépasse pas 0,5% depuis 1973 (début du baby krach). Pour les ¾ cette augmentation est due à l'accroissement naturel. Cela s'explique par la forte fécondité des années du baby boom qui atteint en moyenne 2,9 enfants par femme en âge de procréer. Elle est encouragée par la politique nataliste menée par les gouvernements (allocations familiales), par la baisse de la mortalité (surtout infantile) du fait des progrès de la médecine, de l'hygiène et enfin de la protection sociale (accès aux soins pour tous).

- la population est d'abord jeune puis vieillit. La part des moins de 20 ans passe de 29,4% en 1960 à 25% en 2000. Et la part des plus de 60 ans passe de 16,7% à 20,6%. Dans les années 90 la France doit faire face au vieillissement de sa population du fait de la baisse de sa fécondité et de l'augmentation de l'espérance de vie. La baisse de la fécondité s'explique par la diffusion de la contraception (loi Neuwirth 1967) et l'autorisation de I'IVG (loi Veil 1975) qui permet le contrôle des naissances, le travail des femmes ou les incertitudes face à l'avenir. Ce vieillissement entraîne un coût social éleva tant pour les soins apportés aux personnes âgées que pour le financement des retraites et menace la protection sociale des Français.

Q2 , la question amène la même démarche que précédemment : citation et sélection des informations puis apport de connaissances comme explications.

- les évolutions par secteurs d'activité.
Le secteur primaire est en déclin : il ne représente plus que 4% de