Société de consommation
Sur des panneaux publicitaires, en première page des magazines people, comme critère d’acceptation à un emploi, la beauté se retrouve partout. Corps d’athlète pour les hommes, taille de guêpe et poitrine généreuse pour les femmes, la société a ses mensurations. Des centres de fitness de plus en plus accessibles, des méthodes minceurs à perte de vue, des médicaments qui bruleront vos graisses sans efforts ou encore la chirurgie esthétique ; tous les moyens sont bon pour être aux normes point de vu physique. Alain Souchon dira « On nous Claudia Schiffer ». Jamais le paraitre n’a été aussi hégémonique. Les critères physiques que la société de consommation nous impose rendent certains d’entre nous très vulnérable. Le mal être senti peut ainsi mener ceux-ci à ne plus avoir l’envie de se battre dans ce monde qui ne les reconnait pas. Il est également possible de retrouver ce malaise en lien avec la solitude.
Le suicide est fréquent chez les personnes souffrant de solitude. N’est-ce pas là aussi la responsabilité de la société ? Les personnes âgées, les célibataires ou encore les chômeurs qui n’arrivent plus à se sentir utile, ces personnes qui ont un grand sentiment d’inutilité, qui n’ont plus de raison de vivre n’ayant plus grand-chose à apporter à la civilisation et qui se sentent réduit à creuser le trou de la sécurité sociale. « Être isolé du reste des hommes, c'est se sentir inutile. Se sentir inutile est pire encore que de se sentir coupable ». Mais si la société forçait les citoyens à rentrer dans la solitude.
Pas étonnant que tant de citoyens