Socrate ne devait pas choisir autre chose que la peine de mort
Socrate n’aurait pas dû choisir autre chose que la peine de mort. Tout d’abord, Socrate n’avait rien à craindre de la mort puisqu’il soutenait ne pas savoir si elle était un bien ou un mal. La mort est quelque chose d’inévitable et il savait qu’il ne deviendrait pas immortel si jamais il était acquitté des accusations portées contre lui. C’est donc aussi en rapport avec cette raison qu’il n’a pas cherché à gagner la pitié des juges en faisant témoigner sa femme et ses enfants. Puisqu’on ne sait pas si la mort est un bien ou un mal, il aurait été insensé de choisir une autre peine qu’on sait définitivement être un mal. Selon Socrate, la mort consiste soit en un éternel sommeil, ce qu’il trouve profitable à ses yeux ou bien, en un changement de domicile pour l’âme ce qui fait qu’elle passe d’un lieu à l’autre où l’on peut rencontrer tous ceux qui sont morts et en discutant avec eux, les soumettre à l’examen, ce qui serait, pour lui, le comble du bonheur. Les autres peines comme l’emprisonnement et l’exil étaient donc pires que la peine de mort aux yeux de Socrate. La seule peine qu’il aurait acceptée est l’amende, car s’il avait eu de l’argent, cela ne lui aurait causé aucun