Institut de formation en soins infirmiers (I.F.S.I.) RANGUEIL
Avenue du Pr Jean-Poulhès
Toulouse cedex 9

UNITE D'ENSEIGNEMENT 4.2
SOINS RELATIONNELS

Promotion 2012-2015 Je suis actuellement en stage dans un service de soins intensifs spécialisés dans la pneumologie. Ce service est composé de trois secteurs comprenant chacun quatre boxes. On compte un(e) infirmier(e) accompagné(e) d'un(e) aide-soignant(e) par secteur. L'équipe pluridisciplinaire qui s'articule autour de la prise en charge des patients est composée de plusieurs médecins, d'internes, de kinésithérapeutes, de sophrologue... La situation qui va être présentée concerne Madame X, âgée de 86 ans, atteinte d'une fibrose pulmonaire dépistée tardivement lors d'une poussée aiguë se manifestant par une détresse respiratoire. Cette dame était suivie par un pneumologue, mais elle n'était pas allé au rendez-vous depuis plus d'un ans, nuisant ainsi à sa bonne prise en charge. Madame X est veuve et mère d'une fille. Elle vivait seule dans un appartement avant d'être hospitalisée. Nous l'avons donc reçu dans notre service dans l'objectif de traiter la phase aiguë de sa fibrose pulmonaire et de lui permettre de retrouver une autonomie sur le plan ventilatoire. Au sein de notre service, Madame X a été mise sous un respirateur (aux lunettes) nommé « Optiflow ». Il permet l’administration d’un débit élevé d’oxygène, adapté à l’hyperventilation alvéolaire des malades en insuffisance respiratoire aiguë, tout en assurant une humidification des voies aériennes. Madame X est de nature très anxieuse, elle est algique et a tendance à désaturer (SpO2 < 80%) à la mobilisation. Elle a verbalisé, avec l'accord de sa fille, le souhait de ne pas être réanimée, ni trachéotomisée si sa situation se dégradait, et d'être endormie afin de ne pas souffrir.

La situation se passe en fin d'après-midi. Nous avions proposé avec mes collègues de mettre un matelas