Soins à domicile
Dans le cadre de la maîtrise, je ne vais pas me tenir éloignée de mon premier propos tout en bifurquant radicalement vers une intuition récurrente : n’ayant pas défini notre place d’acteurs de soins infirmiers dans le maintien à domicile des personnes dépendantes sommes-nous en danger d’être supplée, remplacé ou ignoré parce que nous ne sommes pas efficaces et utiles.
« Tout corps de métier, toute profession n’a de raison d’exister que s’il peut justifier de rendre un service nécessaire à la population et faire preuve de sa capacité à le rendre. » .
Ce constat d’une éventuelle disparition est d’une actualité brûlante qui se vérifie déjà par les échos, notamment médiatiques d’une désertification des infirmières tout exercice confondu, l’exercice libéral n’échappe plus à cette règle contrairement à l’attrait qu’il a exercé auparavant.
Le choix méthodologique repose essentiellement sur cette première hypothèse inductive liée à l’observation des faits et leurs interrelations sur le terrain, elle naît de l’expérience mais aussi du raisonnement à travers une intense recherche documentaire, elle doit conduire à une vérification.
Ce risque peut s’assimiler à une première intuition celle que nous n’avons pas su mettre en avant notre compétence :
« D’une manière générale, une compétence est la capacité à utiliser un savoir-faire dans une situation donnée. »
Encore faudra-t-il définir notre place dans le contexte du soin infirmier à domicile, situer notre champ d’action, sa dimension auprès du public et d’une manière plus pragmatique son action dans le domaine de la santé publique.
À domicile plus qu’ailleurs, le soin d'hygiène corporelle et de confort support à la relation d'aide, détermine