Sommes nous des sujets
On peut entendre comme def le support d’une predication, un agent conscient de ses pensées et de ses actes, mais aussi un « citoyen » soumis aux lois voire, membre d’un société sous la domination d’un être, et aussi sujet = objet (sujet d’une dissertation par ex).
Il faut approfondir donc le sens de la notion. Ce qui est demandé dans le sujet c’est sommes nous des sujets ? : *il faut réfléchir sur le « nous » = collection d’êtres individuels mais aussi nous au sens relation entre ces individus. Qu’est ce qui peut faire que des individus distincts deviennent un groupe.
*c’est une question , donc cela suppose que l’on pourrait ne pas l’être : en fait et en droit. Peut on constater une réalité que nous sommes des sujets, mais si on ne l’était pas, est ce que cela devrait être ?
Problématique : problème centrale a quelle condition peut on poser une unité notionnelle du sujet articulable à une unité humaine( peut on dire l’homme ?) : * Peut on prendre conscience de soi sans prendre conscience de soi comme sujet ? * Faut il penser l’ordre social et plus précisément politique dans une perspective d’intersubjectivité ? * Individuellement comme collectivement, faut-il dire que nous soyons ou plutôt devenons-nous des sujet ?
I Peut-on prendre conscience de soi sans prendre conscience de soi comme sujet ?
1)La conscience de soi antique n’est pas directement celle d’une conscience de soi antique. Et certaines cultures ne sont pas rapportées à des sujets . Au moyen âge il y a une conscience de soi naturellement, mais ce qui est avant tout reconnu comme principe, comme ce par quoi la pensée existe, c’est le groupe, la cité, le clan, la famille, la religion -> principe et centre par lequel la pensée s’organise. Ce qui est libre est d’abord la cité et on est libre par son statut social (/= de esclave).
2)La conscience de soi comme sujet : notion de créature. Si on rapporte son existence propre non plus à une certaine immanence