Sommes nous prisonniers de notre passé?
La question posée présente deux types de temporalité: premierement, de manière explicite, le "passé" est invoqué, et le passé correspond à ceux qui a eu lieu, à ce qui est révolu, à ce qui est terminé. Deuxiemement, et de maniere plus discrète, la question présente également à travers la formule "sommes-nous prisonniers", un verbe "être" conjugué au présent. Il y'a de quoi donc ici nous étonner : Comment aujourd'hui, dans ce temps qui se déroule maintenant (notre présent), pourrions nous etre prisonniers de ce qui a eu lieu (notre passé) ? Et etre prisonnier, c'est etre enfermé par, c'est etre privé de liberté. Donc, est ce que nos manières de vivre au présent, ici et maintenant, sont entièrement privées de liberté, parce que le passé a un tel poids qu'il nous enferme inexorablement?
Ce qui fait alors problème, c'est qu'il y a deux manières incompatibles alors de considérer notre présent: soit celui ci est entierement déterminé, conditionné, défini de notre passé, soit au contraire il est ouvert aux possibles, et à notre liberté créatrice.
Nous interrogerons pour commencer la continuité entre le présent et le passé: cette continuité n'est elle pas ce qui garantit la possibilité de l'experience et du progrès de tout un chacun? Ensuite nous verrons de quelle manière le passé peut peser sur le présent au point de devenitr absolument contraignant. Enfin, nous nous demanderons s'il est possible de s'emanciper du passé.
Pour commencer, nous voudrions souligner la continuité qui existe entre le présent et le passé. Ne sommes nous pas d'abord ce que la somme de chaques journée a fait de nous? En ce sens, ce n'est pas un rapport d'enfermement que nous aurions du passé mais un rapport de lien à ce qui nous consititue. Chaque jour ajoute son élément, comme une perle a son colier: et on ne dira pas que telle nouvelle perle est prisonniere de la précedente, mais que pour se situer ou elle se situe, elle requiert la précendente. De