Sonnet VIII « Je vis, je meurs … »

Intro :
Sonnet très célèbre
Thème : l’amour
Problématique : Comment le traite-t-il ?
Rhétorique de Pétrarque
Original
Influence pétrarquiste & padouane très sensible mais qui n’empêchent pas L.L de traiter l’amour d’une façon personnelle en exploitant les qualités formelles du sonnet.

I) Un poème pétrarquiste. A) L’influence. * Thème : amour malheureux * Représentation : retour aux métaphores traditionnelles - « brûle », « chaud extrême » , « je sèche « = Feu -« me noie », « larmoie », « verdoie » = Eau
=> Elles s’articulent en antithèses. B) L’antithèse dans le poème 1) Les antithèses occupent : a. L’hémistiche :
Au v.1 : Deux antithèses, une par hémistiche b. Un vers : * V.2 : un membre de l’antithèse dans chaque hémistiche ( le chaud & le froid ) * V.3 : l’antithèse est dans un seul hémistiche. « trop » adv qui marque l’intensité & qui renforce l’antithèse. * V.4 : « ennuis » = souffrir énormément / désespoir * V.5 : « ris » / « larmoie » * V.6 : « plaisir » / « tourment » (=torture : souffrance physique + morale) * V.7 : « s’en va » / « dure « * V.8 : « sèche » / « verdoie » c. Deux vers :
Au v.10 & 11 : « douleur » / « peine » d. Trois vers :
Dans le 2eme T : v.12 & 13 / v.14
Coordonnés par « et » + répétition du verbe « être » ( présence d’un état) = renversement du v.14 encore plus vif. 2) Les antithèses d’antithèses :
Les vers extérieurs des 2Q s’opposent. a. V.1 & 4 : * Relation par la rime : « noie » & « joie » * L’un est « moins », l’autre est « plus » * Assonance en « i » : « vis », « ennuis », tous les deux dans le 1er hémistiche. * Chiasme b. V.4 & 5 :
Assonance en « i » : « ennuis » / « ris » + « oi » : « joie » / « larmoie ».