Spinoza traité théologico-politique

1037 mots 5 pages
Dans le Traité théologico-politique, Spinoza affirme le premier que la liberté individuelle constitue la valeur morale et politique suprême et, par conséquent, la fin de l’Etat. Effet, pour lui, la plénitude de la souveraineté, qui est nécessaire pour la sécurité des citoyens, n’est aucunement menacée par la liberté d’opinion. Exigeant que le pouvoir politique soit suffisamment puissant pour dissuader les particuliers de toute action criminelle, mais en même temps respectueux de leur indépendance, il jette les bases de la conception libérale de l’Etat.

Il développe une argumentation qui découle logiquement des fondements de l’Etat, montrant par là-même la complémentarité de la souveraineté et de la liberté.

a) Fondements de l’Etat Le pouvoir politique légitime repose sur le droit naturel de l’homme et résulte d’un contrat social. Mais ce droit et ce contrat entraînent la constitution d’un Etat pour lequel le libre usage de la raison est le but principal. Conformément à la loi naturelle selon laquelle « chaque chose s’efforce de persévérer dans son être autant qu’elle le peut et sans égard pour rein d’autre, chaque individu a un droit souverain sur tout ce qui est en son pouvoir ». L’individu est donc naturellement libre d’ « appéter » tout ce qu’il juge lui être utile, puisque ce droit ne se définit pas par la raison, mais par le désir et la puissance. Cependant personne ne peut vivre à l’abri de la crainte, « parmi les inimitiés, les haines, la colère et les ruses » qui ont cours dans l’état de nature ; et sans entraide, les hommes sont condamnés à la misère. Afin de vivre dans la sécurité, il faut donc « par un établissement très ferme convenir de tout diriger selon l’injonction de la raison seule ». De lui-même, le droit naturel conduit à l’institution contractuelle du cops civil et de l’Etat. « L’individu transfère à la société toute la puissance qui lui appartient, de façon qu’elle soit seule à avoir sur toute chose un droit souverain de Nature,

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