Il y a deux formes clairs de l'intuition sensible, à savoir, l'espace et le temps. C'est pourquoi , une majorité d'artiste se questionnent à partir de ces notions. Le dessin, la sculpture, la peinture… créent des espaces qui se manifeste dans la bidimensionnalité, ou la tridimensionnalité. La question de l’espace et de sa représentation n’est donc pas nouvelle dans le milieu artistique. Les définitions les plus commune serait que le temps s’écoule de façon identique et continue sans aucun rapport avec quoique ce soit, et l’espace demeure toujours le même, infini. C'est pourquoi nous allons étudier l'oeuvre « Spiral Jetty» de Robert Smithson en parallèle avec l’espace comme matériau des oeuvres environnementales. Robert Smithson est un artiste américain considéré comme l'un des chefs de file et théoriciens du mouvement "LandArt". Le concept de ce mouvement est que l'artiste intervient sur un site naturel, y ajoute son travail en utilisant les matériaux naturels trouvés sur place . Exposées aux éléments de la nature (tel que la pluie, le vent), et soumises à l’érosion naturelle, les oeuvre son souvent éphémères. On appel cela une oeuvre "in situ". Spiral jetty est l'oeuvre la plus connue de l'artiste pour ça monumentalité ( la jetée est longue de 500 mètres, et d'une largeur de 5m). Le rapport entre l’échelle de l’oeuvre et l’échelle du lieu reste homogène malgré l'étendue de la sculpture. La spirale est donc une oeuvre imposante, créée dans un lieu colossal, le Lac Salé, sur la rive nord. Dans cette oeuvre, la compréhension de l'espace est primordiale. L'espace et le temps sont des éléments essentiel à la compréhension de l'oeuvre. Il s'agit d'un installation environnementale, qui propose de se questionner sur l'instantanéité, la durée et la pérennité. L'oeuvre d'art est dépendante des phénomènes naturels dans laquelle s'esquisse. Deux ans après sa réalisation, elle sera submergée. Aujourd'hui encore, la spirale réapparaît régulièrement en fonction des variations du