"Spleen" et "idéal" beaudelaire
688 mots
3 pages
Charles Baudelaire est un célèbre poète français du XIXème siècle et est considéré comme un symboliste (mouvement littéraire de la seconde moitié du XIXème siècle). Il est l’auteur du fameux recueil intitulé les Fleurs du mal publié en 1857 dont la première partie se nomme « Spleen et Idéal » et contient quatre vingt cinq poèmes. Ainsi, à l’aide de ce recueil nous allons nous interroger sur la signification des termes « spleen » et « idéal » baudelairiens. Tout d’abord, le terme « spleen », déjà utilisé par les écrivains romantiques mais popularisé dans le monde la poésie par Charles Baudelaire, provient de l’anglais qui signifie« mauvaise humeur » ou « rate » ce qui rappelle la bile noire, responsable de la mélancolie. Ce mot fait donc référence au désespoir, à l’accablement. En effet, dans les Fleurs du mal, la partie consacrée à « Spleen et Idéal », regroupe un certain nombre de poèmes dans lesquels le sentiment de chagrin ou de dépression est présent. On peut prendre l’exemple de « l’Horloge », qui est le dernier poème de la section. Dans cette poésie (composée de six quatrains), Baudelaire nous présente le temps comme une angoisse permanente. Il personnifie l’horloge et la compare même à un dieu rigide et sans pitié dès le premier vers. En fait, à travers cet écrit, le poète veut faire prendre conscience que l’Homme est soumis au temps et qu’il possède alors un caractère éphémère. Le spleen est en réalité très souvent lié au temps ou aux saisons. On peut aussi retrouver ces deux thèmes dans « l’Ennemi » ou dans « le Goût du néant ». Cependant, le spleen peut aussi faire appel à la nostalgie. Par exemple, dans « Spleen : j’ai plus de souvenirs… », Baudelaire fait l’inventaire des souvenirs chaotiques de sa vie (des vers 2 à 24). Enfin, on peut également noter que le spleen peut faire référence à l’ennui profond, dans « Spleen : Quand le ciel bas et lourd… » (composé de cinq quatrains). En effet, dans ce poème, Baudelaire nous décrit un paysage