Spleen-voltaire
Spleen est le second poème de la quatrième et dernière section "Aquarelles" de "Romances sans paroles" . Ce poème comme tous ceux d"Aquarelles" rappelle un séjour londonien de Verlaine en septembre 1872. Ce poème parle d'une lassitude, une mélancolie, une attente interminable, une peur de perdre son épouse ainsi que la peur de l'échec amoureux.
Est-ce en rapport avec le titre ?
Mot anglais mis à la mode au 19e siècle, notamment par Baudelaire, et qui désigne ce qu'on appellerait aujourd'hui la dépression.
''Spleen", on retrouve le même titre de poème que chez Baudelaire. Mais en dehors du titre nous retrouvons aussi la poésie du temps fatal, d'une destinée inexorable, bonne part de malheurs ainsi qu' une fatalité à la fois extérieure, et intérieure. Verlaine énumère dans ce poème, des dialogue avec elles comme avec la femme qui menace de l'abandonner. On y retrouve toute son inquiétude du moment présent émis par le souvenir et par l'attente.
Quels sont les rapports avec ce qui précède et ce qui suit ?
Le rapport avec le poème qui précède est la nature.
A quel (sens) est-il fait appel ?
Ce poème fait appel à la vue avec les couleurs ''rouges'' ,''noirs'' ,''bleu'' , ''verte'' et au touché avec ''bouges'', ''doux''.
Mots difficiles:
Aucun.
Ambiguïtés ou expressions difficiles à comprendre:
''Je crains toujours,- ce qu'est d'attendre!
Quelque fuite atroce de vous. '' v.7-8
Verlaine dit ici avec'' Je crains toujours[...]Quelque fuite atroce de vous.'' qu'il a peur d'être délaissé par la femme aimée. Le poète ne veut pas dévoiler si l'abandon de cette être serait pour lui ce qu'il redoute le plus ou ce qu'il espère avec l'exclamation ''- ce qu'est d'attendre'' .
Comparaisons, métaphores ou autres figures remarquables:
Nous pouvons voir des exagération, une démesure dans les couleurs de la nature avec l'adverbe ''trop'' ainsi qu'un rejet de la nature qui inverse les qualités en défauts avec des