Spleen
La Renaissance fut la bougie d’allumage pour le regain d’intérêt et d’engouement en France et dans tout l’Europe pour la culture antique, favorisant ainsi les artistes et écrivains, qui étaient supportés par les rois qui stimulèrent l’étude de ces reliques textuelles. Au lieu de rejoindre à la Pléiade, un des grands accomplissements du 16e siècle, Philippe Desportes qui était préféré par sa manière plus simple, plus conventionnelle et moins inspirée que les membres de ce groupe, tout en puisant une inspiration de poètes anciens, fut nommé poète officiel et mondain au près d’Henri III. Ne faisant pas exception à la règle, ce poème, «Icare est chut ici» de Desportes permet de percevoir l’admiration de l’auteur envers l’antiquité et la mythologie grecque. Nous analyserons pour commencer le contenu thématique du poème, suivi de diverses des principales figures de style présentent dans ce sonnet, et on finira avec son aspect formel.
Développement
Le concept ou le thème du poème se résume à un bout de phrase près : la mort d’Icare. Au premier vers, le poète commence avec Icare, personnage de la mythologie grecque qui fut connu grâce à sa mort, fils de Dédale, un inventeur, un grand architecte et constructeur du labyrinthe visant à enfermer le minotaure créé à la suite de l’accouplement de Pasiphaé et d’un taureau blanc. La chute d’Icare dans la première strophe est précipitée par le désir de fuir de leur exil en Crête (Dédale, le père, était originaire de Athènes). Une expatriation qui se réfère quelque peu à celle dont est victime Desportes, il ne s’entend pas avec le successeur d’Henri III, Henri IV, collaborant même à la défense de Rouen contre ce dernier, il choisit donc finalement de quitter sa province natale, mais à la différence Desportes ne connaît pas de fin tragique. Si la première strophe se voit être caractérisée par la Chute d’Icare dans la mer, or la deuxième décompose l’histoire puisque l’auteur passe de l’ingéniosité de Dédale à avoir