Sport
I°) Rompre avec l’idée d’un continuum historique
Un continuum historique veut qu’il y ait une continuité entre les exercices physique de l’antiquité, les jeux et les sports. Pierre de Coubertin a défendu cette idée en premier.
Il voulait une liaison entre les formes les plus anciennes et celles actuelles.
Pierre de Coubertin essaye d’imposer ses idées : un modèle sportif en tant que modèle éducatif.
Chaque époque a eu des pratiques corporelles qui correspondent à un certain contexte social, culturel et politique. Par conséquent, la tentation de l’analogie est trompeuse. Ceux sont les même forme et les même pratiques mais qui ont un sens différent.
D’après Heiz Risse (Sociologie du sport, 1921), « Le sport peut englober l’ensemble de la culture d’un peuple ; au sens large, le concept de sport inclut alors tous les jeux, entre les échecs, les quilles… ». « Il est cependant douteux que la culture grecque possédât profondément, même de très loin, la moindre ressemblance avec la nôtre, c’est-à-dire, dans se relation avec l’ensemble de la culture. ».
Il faut voir le sport comme produit de la culture moderne.
Il faut dénoncer l’usage d’un discours mythique qui à pour fonction : - De légitimer la place prise par le sport dans notre société, - De rehausser le prestige du sport actuel, - De masquer les vérités du sport modernes, - De renforcer l’homogénéité d’un mouvement plein de tension.
II°) Trait du « sport » moderne
Le « sport » est une pratique sociale, d’invention récente, qui apparait à une période et dans un lieu précis. En Angleterre, lors de la seconde moitié du XIXème siècle : - Les sports dans les collèges anglais ont une dimension distinctive de la pratique des sports. - Il y a la culture du pari et du risque. D’après Bernard Jeu, « Il y a une glorieuse incertitude du sport, sans cette incertitude, il n’y a pas de sport. ». Le sport a les aspects d’une lutte