Sport
Définitions des termes Une définition récente de l’éducation physique et sportive nous ait donnée par Alain Hébrard : « l’EPS est faite d’un ensemble d’enseignements d’activités physiques sportives et artistiques qui visent la transmission d’une culture et le développement des conduites motrices que les valeurs admises conduisent à considérer comme souhaitables et susceptibles de procurer le bien-être ». (EPS interroge Alain Hébrard, in Revue EPS n°312, 2005). Notons qu’en tant que discipline d’enseignement obligatoire, l’éducation physique réunit « des publics hétérogènes et non volontaires » (G.Klein, 1998), publics qui comptent des individus aux caractéristiques souvent très hétérogènes. Parler d’EPS des garçons et d’EPS des filles suppose une réflexion sur la réunion ou la séparation des filles et des garçons dans cette discipline, autrement dit une réflexion sur la mixité. Si pour Gilb (1971), la mixité concerne une « réunion de personnes, de collectivités, d'origines, de formations ou de catégories différentes », pour M.Volondat, « c’est l’hétérogénéité liée à la différence entre les sexes qui, sur le plan du langage, supplante toutes les autres, au point d’avoir le monopole du mot mixité » (Mixité et EPS, Annexe n°6, in A.Hébrard, L’EPS, réflexions et perspectives, Coédition Revues STAPS & EPS, Paris, 1986). Les différences liées au sexe et au genre sont nombreuses : elles touchent notamment les capacités physiques, mais aussi les motifs d’agir ou encore les représentations. En raison de la mise en jeu de l’activité corporelle, ces différences sont peut-être plus sensibles en éducation physique, et compte tenu du dimorphisme sexuel qui s’accroît notamment à la puberté, elles s’expriment particulièrement à certaines périodes de la scolarité. Le sujet met en avant une ambivalence, voire une contradiction que l’enseignant prend nécessairement en compte dans son enseignement : d’un côté l’unicité de l’EPS,