A l'été 1942, Adolphe Hitler est à la tête de l'armée allemande. Il ordonne à ses troupes engagées en Union soviétique de procéder à une série d'offensive sur les centres russes les plus importants. L'hiver précédent, ses tentatives pour prendre Moscou ayant été mis en echec, il décide d’attendre avant d’attaquer de nouveau la capitale et préfère se tourner vers Stalingrad. Il pense que la ville (centre stratégique et industriel majeur situé au bord de la Volga) est le moyen le plus efficace qui permet d’accéder aux mines de charbon du bassin du Don. Il envisage de frapper le cœur industriel de l’Union soviétique plutôt que de s’attaquer directement aux forces humaines et aux armements, qui lui semblent trop dur d'éliminé. Une fois la production industrielle endommagée, les chars ne pourront plus rouler et les armes ne pourront plus tirer. Alors, l’armée allemande n’aura qu’à s'emparer de la capitale soviétique. La bataille débute le 23 août 1942. Lors des deux premiers mois, l'armée Allemandes prend les villes de Kharkov et de Koursk. Le 4 septembre, elle atteint les quartiers situés a proximité du periphérique de Stalingrad. La sixième armée, commandée par le général Friedrich Paulus, s’apprête envahir la ville et à assurer une victoire historique. Mais il n'avait pas compté sur les forces de résistance des Soviétiques et sur le général Vassili Tchouikov, un vétéran de front du Don. Il a remarqué que l’infanterie allemande dépend de la couverture aérienne de la Luftwaffe (l'armée de l'air allemande), qui bombarde les lignes de front ennemies afin de les affaiblir avant l’avancée des chars et des soldats. Il sais alors que la meilleure façon de contrer cette stratégie est de forcer l’infanterie ennemie au combat rapproché. Ainsi, la Luftwaffe n'attaquera pas par crainte de bombarder ses propres hommes. C’est un corps à corps avec les soldats de la Wehrmacht qui s’engage, il faut lutter dans les rues et les maisons de Stalingrad.Pendant tout l’automne et l’hiver