Statistique monetaire
Le 20 juillet 2006
© MINEFI – DGTPE
Prestation réalisée sous système de management de la qualité certifié AFAQ ISO 9001
Introduction
La Banque d’Algérie est créée par la loi n°62-144 du 13 décembre 1962, complétée par la l’ordonnance n° 03-11 du 26 août 2003 relative à la monnaie et au crédit. En tant que Banque centrale, elle est à l’origine d’une lecture de l’économie nationale, lecture qui lui permet de définir une politique monétaire visant à honorer son mandat.
Le mandat de la Banque d’Algérie prend en compte le risque actuel de déstabilisation monétaire
1/ Une conjoncture favorable aux surliquidités La situation monétaire algérienne est caractérisée par une forte croissance de l’agrégat M2. Son taux de croissance est toujours supérieur à 10%. Cependant, on peut noter une décélération de la croissance monétaire ces dernières années. Taux de croissance M2 (%) 2003 15,6 2004 11,4 2005 10,9 2006* 14,8-15,5
Le taux de croissance de M2 en 2006 est estimé à environ 15% par la Banque d’Algérie. Ce chiffre cache les évolutions contrastées des principales contreparties de la création monétaire.
Evolution des contreparties de la masse monétaire
5000 4000 encours en Mds 3000 2000 de DZD 1000 0 -1000 Avoirs Crédits à l'Etat Crédits à extérieurs l'économie nets
2002 2003 2004 2005
Les crédits nets à l’Etat sont en constante diminution, et révèlent depuis 2004 la position créditrice nette du Trésor à l’égard de la Banque d’Algérie. Ils contribuent ainsi à la baisse constante des avoirs intérieurs, qui sont négatifs pour la première fois en 2005. L’Etat n’emprunte plus, que ce soit auprès de la Banque centrale ou de l’extérieur.
AMBASSADE DE FRANCE EN ALGERIE - MISSION ÉCONOMIQUE
E volu tion d u t au x d'i nfl ati on e n Al g é rie –
15/04/2006
© MINEFI - DGTPE
Les crédits à l’économie apparaissent en conséquent comme l’unique composante du crédit intérieur. Ils connaissent une reprise depuis 2001 : leur