Stendhal
1/ Brève biographie :
Naissance Grenoble famille bourgeoise, pieuse et royaliste.
Enfance malheureuse, il rejette son éducation et conçoit haine définitive pour son père, pour la religion et la monarchie.
Gagne Paris pour se présenter au concours de l'école Polytechnique, il y arrive le 10 novembre 1799, lendemain du d'Etat de Bonaparte.
Entre comme secrétaire au ministère de la guerre.
Participe à la campagne d'Italie en 1800-1801 et y découvre sa seconde patrie, il est ébloui par l'Italie et en particulier par Milan.
Nommé au conseil d'Etat en 1810 mais ne sera jamais préfet comme il le désirait (pas assez bon courtisan) ; la chute de l'Empire en 1814 ruine définitivement sa situation et ses projets.
Il s'installe en Italie.
Stendhal se met à écrire frénétiquement, en 1817 il fait successivement paraître Histoire de la peinture en Italie, des Lettres sur Haydn, Mozart et Métastase et en même temps une Vie de Napoléon qui restera inachevée.
Suspecté de « carbonarisme » (société secrète qui se développe à Naples pour établir des régimes démocratiques en Italie) il est expulsé en 1821 et revient en France.
Il fréquente alors les salons parisiens ; dans son incessante chasse au bonheur, il s'éprend de la comtesse Curial qui finit par lui préférer un rival. Il se réfugie alors dans l'écriture et publie en 1827 son premier roman intitulé Armance.
Nommé consul à Trieste (Italie, sous domination autrichienne) après l'avènement de Louis-Philippe, il quitte Paris le 6 novembre 1830, le 13 paraît Le Rouge et le Noir.
De nouveau suspecté de carbonarisme, la France le désigne consul dans une autre ville d'Italie (Civita-Vecchia, États pontificaux). Stendhal s'y morfond ; il écrit Souvenirs d'égotisme et commence deux ouvrages d'inspiration autobiographique qu'il laissera inachevés : Lucien Leuwen et La Vie d'Henry Brulard. (Souvenirs d'égotisme est aussi autobiographique).
En 1836, renoue