Stiven spilberg

722 mots 3 pages
C'est un acte de courage, et la douleur sur un visage, qui ouvre le nouveau film de Steven Spielberg. En quelques plans très saccadés, Spielberg fait monter l'adrenalyne, excite le spectateur, puis le choque avec une mutinerie sanglante, mais d'époque. La détermination dirige le destin du héros, Sengbe (Cinque), comme le montage de Steven Spielberg. Amistad livre un scénario classique, purement américain dans ses rebondissements, incluant un flash back sur le "Passage du milieu" en plein milieu du film. Et comme un bateau qui traverse l'océan, il subit des tempêtes, magnifiques, des instant de grâce, et puis des moments sans vent, plats.La frustration provient de cette alternance, de ce déséquilibre, entre un Spielberg visuellement très inspiré sur des scènes splendides et un Spielberg filmant sans profondeur des images ternes.
Le film atteint cependant son but: le message est compris, acquis, appris.Après un holocauste en noir et blanc (La liste de Schindler), le cinéaste s'intéresse à la traite des noirs par les blancs. Une traite sauvage, bestiale, atroce, répugnante, cruelle. Filmée sans concession, sans pudeur, sans hypocrisie. Les Africains sont battus, affamés, violés, nus, humiliés.Le film achève son réalisme avec le mélange des langues: mende, espagnol, américain. La communication est au coeur de l'intrigue. Chacun défendant ses intérêts, ses ambitions.
Mais Amistad pêche aussi par son didactisme. Cette lourdeur semée au gré des procès, cette analyse de la chrétienté assez superflue. La partie "américaine" du film est assurément la plus baclée. On n'en retient aucune force. Le réalisateur est piégé par sa volonté de vouloir tout montrer, tout dire. Il n'évite pas les hourrahs et le symphonique pompeux d'une victoire juridique, ni les plans inutiles autour de procès déjà vus, ou une conclusion narrative un peu trop facile.De même, il ne va pas assez loin dans sa critique du système politique, dont la corruption. On imagine ce qu'un Scorcese aurait

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