EADS, Vinci, Apple, Microsoft, Gap, Pixar, Activision… Le point commun entre ces entreprises aux activités différentes et sans aucuns liens apparents ? Toutes figurent dans la longue liste des entreprises qui se sont illustrées par leur abus des stock-options. Les excès des stock-options ont été mis en évidence et critiqués partout, notamment aux Etats-Unis, où l'on a assisté à des affaires de manipulation de cours de Bourse et de comptabilité pour maximiser les gains possibles. Ces dérives et scandales à répétition ont participé à la mauvaise opinion qu’a le grand public vis-à-vis des stock-options. Elles ont dès lors été vues comme n’étant réservées qu’à quelques-uns ; comme un instrument dont usent et abusent les dirigeants des grandes entreprises. Ces reproches ne sont pas sans fondements puisque les stock-options, en tant que mode de rémunération, peuvent représenter 90% de leur revenu pour certains dirigeants. Elles restent néanmoins réservées à une certaine élite. A l’origine pourtant, les stock-options furent créées pour que des PME à forte croissance puissent rémunérer leurs cadres hautement qualifiés. L’objectif de départ des stock-options était donc louable mais leur utilisation à suscité nombre d’abus. Si les stock-options sont perçues comme facteurs de dérives, elles restent néanmoins au même titre que l’intéressement, la participation ou encore l’actionnariat un élément de rémunération et de motivation. Certes les stock-options se différencient de ces autres moyens de rémunération en ce qu’elles s’adressent essentiellement aux cadres dirigeants et aux cadres à fort potentiel. Ces caractéristiques particulières ne les excluent cependant pas des problématiques de gestion des ressources humaines liées à la rémunération. Au contraire, bien que récentes, elles ont été plébiscitées pour attirer et fidéliser, en associant l’action quotidienne des bénéficiaires à la rentabilité financière dans la perspectives de gains futurs. Ce plébiscite est tellement