Stop a la discrimination au travail
SOMMAIRE
I Définition
II Les critères prohibés par la loi
III Les personnes protégées
IV Les trois principales formes de discriminations
V Les principaux textes applicables
VI Les personnes pouvant intervenir ou faire cesser une discrimination
VII Les recours possibles pour les victimes
VIII Les sanctions prévues pour l’auteur de la discrimination
IX Les outils de prévention
X Exemples de bonnes pratique
LES DISCRIMINATIONS EN ENTREPRISE
I Définition
Au sens courant, la discrimination est le fait de traiter de manière inégale et défavorable un ou plusieurs individus. De manière plus précise, il s'agit de distinguer un groupe social des autres en fonction de caractères extrinsèques (fortune, éducation, lieu d'habitation, etc.) ou intrinsèques (sexe, origine ethnique, etc.) afin de pouvoir lui appliquer un traitement spécifique, en général négatif.
II Les critères prohibés par la loi :
Les seize critères légaux sont :
L’âge, le sexe, l’origine, la situation de famille, l’orientation sexuelle, les mœurs, les caractéristiques génétiques, l’appartenance ou la non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une race ou une religion déterminée, l’appartenance physique : le handicap, l’état de santé, l’état de grossesse, le patronyme, les opinions politiques, les convictions religieuses, les activités syndicales.
III Les personnes protégées :
tout salarié, tout candidat à un emploi, à un stage ou à une période de formation en entreprise est protégé contre les discriminations au travail. Les salariés témoins ou ayant relaté des agissements discriminatoires ne peuvent pas non plus être sanctionnés, licenciés ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire. En outre, aucune décision défavorable à une personne ne peut être fondée sur sa soumission ou son refus de se soumettre à une discrimination prohibée.
IV Trois principales formes de discriminations
La discrimination directe
La discrimination