Ce courant de pensée est celui des Stoïciens. Pour eux, le bonheur repose dans l'ataraxie (abscence de troubles), c'est un état de calme, de sérénité ou on s'est libéré des peurs, frustrations → libération de tout ce qui est dérangeant physiquement et mentallement. C'est une approche négative du bonheur, il s'agit de supprimer la malheur. Pour le supprimer, il faudrait limiter nos désirs à ce qui est possible. être stoiciens : distinguer ce qui dépend de nous / ce qui ne dépend pas de nous

exemple :

ne dépend pas de nous : la santé, le corps (beauté), la richesse
→ à chaque fois, une part exterieure de circonstances exterieures, indépendantes de notre volonté (dans ces exemples)

cela ne sert à rien de se lamenter, on doit accepter les circonstances exterieures qui rendent impossible nos désirs, et donc changer nos désirs.

Exemple : la mort de l'être aimé : on ne peut pas désirer qu'une relation amoureuse soit éternelle, c'est impossible... dans son désir, on doit accepter que des choses vont à l'encontre de ce désir.

Les stoïciens nous incitent à renoncer a désirer en le raisonnant, la raison l'emporte donc. Nous devons vivre d'avantage avec la raison plutot que de vivre ses désirs. Pour eux, la vie bonne est sans désir, seulement avec des volontés (réalisables). Il y a deux règles de vies différentes par rapport au désir :
1)une règle de vie ou l'on doit raisonner ses désir ou renoncer à désirer car le désir produit de la souffrance, pour atteindre l'ataraxie.
2)on ne doit pas renoncer mais vivre ses désirs car ils nous transportent et nous font rêver, si on n'avais plus cette part de rêve on serait malheureux. → on désire désirer, on aime aimer car le simple fait de désirer nous apporte quelque chose.
Pascal p. 562 : les hommes préfèrent la chasse à la prise.
→ une fois qu'on l'a obtenu, on passe à autre chose. Pascal dit qu'on préfère le mouvement au repos, le désir nous met en mouvement et on ne saurait pas rester en repos.

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