C’est dans ce but que dès le traité de Rome (1957), l’Union Européenne prévoit la mise en place d’un Fonds Social Européen (FSE) dont le but est de permettre un développement harmonieux des pays de l’Union Européenne en réduisant les écarts de développement entre eux. Cette politique de cohésion est aujourd’hui soutenue par trois fonds1 : Le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER), le Fonds Social Européen (FSE) et le Fonds de Cohésion. Ils permettent à l’Union européenne de suivre trois lignes directrices autour de trois programmes sur la période 2007-2013 suite à l’entrée de dix nouveaux États Membres et aux élargissements successifs de 2004 et 2007.Ces lignes directrices sont :l’objectif de Convergence, pour le soutien de l’emploi et de la croissance dans les pays les moins développés de l’Union, l’objectif de Compétitivité régionale et emploi qui vise à renforcer l’attractivité et la compétitivité des régions éligibles, et l’objectif Coopération territoriale européenne qui promeut la coopération transfrontalière, transnationale et inter-régionale. Cette politique de cohésion des fonds structurels européens est conjuguée à la stratégie de Lisbonne de 2000. En effet les disparités sont devenues plus forte au sein de l’Union Européennes suite à l’intégration de nouveaux États membres dont le niveau de développement est inférieur à celui atteint par les membres historiques de l’Union (bien que des différences aient existé déjà auparavant entre le Nord et le Sud de l’Union Européenne).
La France bénéficie de fonds pour les trois objectifs stratégiques de la politique de cohésion. Les départements d’outre-mer (DOM), sont éligibles à l’objectif de Convergence3 et bénéficient d’une aide de 3,190 milliards d’euros sur la période 2007-2013 en tant que Régions ultra périphériques (RUP)4. La France est le premier bénéficiaire pour l’objectif Compétitivité Régionale et Emploi à hauteur de 10,256 milliards d’euros pour la métropole. La France est également