Strategie dexternalisation...
Après avoir opté soit pour une stratégie de spécialisation, soit pour une stratégie de diversification, l’entreprise doit encore choisir entre une stratégie d’externalisation et une stratégie d’intégration.
I. LA STRATÉGIE D’EXTERNALISATION
A – DÉFINITION
L’externalisation (ou outsourcing) consiste pour l’entreprise à se concentrer sur son cœur de métier et à confier le management de ses activités périphériques à des entreprises partenaires. Elle concerne, par exemple, la fonction informatique (infogérance), les télécommunications, la maintenance et le nettoyage, la logistique, la gestion du personnel, les services financiers, les achats…
B – AVANTAGES
Une stratégie d’externalisation présente des avantages pour l’entreprise :
– elle lui permet de se recentrer sur son cœur de métier ;
– elle lui procure des avantages d’ordre stratégique (recherche d’un savoir-faire que la firme ne possède pas et que des prestataires extérieurs maîtrisent mieux) ;
– elle lui procure des avantages d’ordre financier (recherche de coûts plus bas) ;
– elle transforme des coûts fixes en coûts variables.
C – LIMITES
Une stratégie d’externalisation présente certains risques ou limites pour l’entreprise :
– risque de dépendance stratégique par rapport aux entreprises prestataires ;
– risque de dégradation de la qualité ou de dérapage des coûts ;
– risque de laisser partir des compétences qui font partie du cœur de métier ou qui seront essentielles à l’avenir ;
– difficultés sociales (transfert de personnel mal accepté chez le prestataire, licenciements).
II. LA STRATÉGIE D’INTÉGRATION
A – DÉFINITION
L’intégration verticale consiste à étendre l’activité de l’entreprise en amont (approvisionnement) ou en aval (distribution). L’entreprise cherche à contrôler la totalité de la filière.
B – AVANTAGES
Une stratégie d’intégration présente plusieurs avantages :
– l’entreprise contrôle ses sources d’approvisionnement,