Strategie entreprise
La titrisation
Le métier du banquier : accorder des prêts en évaluant la qualité du crédit, sa contrepartie. Parfois la valeur de ces crédits s’effondre c’est pourquoi des règles strictes existent pour minimiser ses risques. : Règles prudentielles. Mais pour accroître leurs activités elles ont trouvé un moyen de les détourner : c’est la titrisation. Elles transforment ces crédits en de multiples titres et les vendent sur le marché. Les agences de notations donnent donc leur label à des crédits dont on ne connaît pas l’origine. (AAA+) Cela permet de réduire le risque pour les banques qui émettent un prêt mais ou est le risque ? L’opacité entraine la défiance. Crise des « subprime » devient crise des liquidités. Réactions des banques : - vente crédits à vil prix - réintégration d’une partie des ces crédits pourris pour sauvegarder leur réputation.
= « crédit Crunch » + baisse taux d’intérêt + emprunteur > prêteur.
Déroulement
Récession de 2001 : bush et Greenspan mènent une politique de baisse d’impôts qui ne permet pas de sortir de la crise provoquée par l’éclatement de la bulle Internet. La FED baisse ses taux d’intérêts pour remplis son objectif de croissance. (Jusqu’à 1% !!) Conséquences : - n’a pas stimulé l’investissement des entreprises - mais celui des ménages donc endettement croissant ⇨ insuffisant - assouplissement dans l’attribution du crédit ⇨ augmentation des prêts à hauts risques = « subprime » (ou « attrape nigauds ») comme les prêts à taux d’appel : taux fixes bas ( taux variables
Eclatement de la bulle : - baisse des prix => valeur emprunts > valeur maison - hausse taux d’intérêt => incapacité de rembourser leur dette (épargne nette négative) ⇨ maisons sans acquéreur ⇨ chômage - « crédit Crunch » ⇨ Baisse de l’investissement des entreprises ⇨ Baisse de la consommation des ménages
= crises de l’économie réelle : la confiance, vitale pour une croissance forte, s’est dissipée.