Strategie d'entreprise
A) Stratégies de spécialisation et de diversification
Il y a deux grands types de diversification : liée et non liée.
Il y a la diversification verticale (intégration verticale) et horizontale. La diversification verticale peut se faire vers l’amont (approvisionnement) ou vers l’aval (vers le client), ce qui se traduit par l’acquisition de nouvelles compétences, par un renforcement du potentiel concurrentiel dans la filière d’origine. Si je m’intègre en amont, je sécurise les approvisionnements. En aval, je sécurise mes débouchés (exemple de Michelin). Permet aussi de maitriser des technologies complémentaires. La diversification verticale permet de limiter les coûts de transaction (cf. Williamson) : une entreprise achète des choses et cela génère des coûts de transactions (négociation, etc.).
A côté de l’intégration verticale, il y a aussi la diversification horizontale : activité différente que l’activité principale d’origine de l’entreprise en question. Elles peuvent être liées à l’activité de départ. C’est une stratégie de conglomérat : une logique de portefeuille prévaut. L’idée est de ne pas mettre « tous les œufs dans le même panier ». Cela peut s’appuyer sur une compétence commune, financière ou d’organisation.
B) Stratégies de croissance interne et externe
Le développement interne est avant tout la voie privilégiée pour la spécialisation. Augmentation du nombre d’usines : augmentation de la taille de l’entreprise : poursuite de la voie de spécialisation avec économie d’échelle.
Dans le cadre d’une stratégie de diversification, la croissance interne peut aussi être utilisée, mais exige la maitrise de nouvelles compétences, l’apprentissage d’un nouveau métier. La croissance externe sera donc plus logique.
La croissance externe consiste en l’achat de concurrents. On élimine un concurrent, on