Des succès
Consécration de la démocratie constitutionnelle
Le retour du pluralisme Dans la plupart des pays africains, le monopartisme a laissé place à l’existence de dizaines de formations politiques. Cela a permis un renouvellement partiel du personnel politique. Ce pluralisme politique se double d’un pluralisme associatif. La société civile (la presse, les syndicats, les associations de droits de l’Homme,etc.) a fait pression sur les régimes autoritaires pour que s’opère le changement.
La proclamation des droits et libertés Les libertés individuelles (libertés d’aller et venir, de penser, de s’exprimer, de la presse et communication audiovisuelle, etc.) et libertés politiques (droit de choisir les gouvernants, de participer aux décisions, de contrôler l’exercice du pouvoir, etc.) sont désormais non seulement inscrites dans la plupart des constitutions africaines, mais il y a aussi une mobilisation de moyens financiers et matériels pour (subventions à la presse, aux syndicats, aux partis politiques). De plus, les Etats s’efforcent de mettre en place les garanties de ces libertés (juges, médiateurs).
La reconnaissance de l’opposition Une fois le pluralisme consacré par les constitutions africaines, des concertations entre partis politiques de la majorité et de l’opposition ont été organisées périodiquement dans plusieurs pays en vue de parvenir à une définition consensuelle des règles du jeu politique et une pacification des rapports majorité/opposition. Dans certains cas, l’opposition obtient même un statut formel (qui la protège) ou encore, celle-ci participe à l’exercice du pouvoir.
Construction progressive de l’Etat de droit
L’encadrement juridique du pouvoir Le renouveau politique en Afrique est marqué par l’instauration de constitutions élaborées selon des processus participatifs et adoptées par des référendums, par le rejet de la violence comme mode de gouvernement et par la limitation du nombre et de la durée des mandats des gouvernants.
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