Suffit-il de vouloir pour etre ce que l'on a choisi de devenir?
De prime abord, les mœurs individualistes nous cessent de nous répéter à notre liberté de choisir : du menu de notre petit déjeuner à la personne avec qui nous nous marions en passant par notre carrière. Autrement dit, les personnes pensent qu'elles sont libres de choisir leur avenir selon leur propre volonté. La volonté est une faculté destinée à choisir, à dire oui ou non. Descartes dit ainsi qu'elle « consiste seulement en ce que nous pouvons faire une chose ou ne la faire pas » ( Méditations métaphysiques). Mais au contraire les élèves choisissant leur orientation en fin de terminale ont certes le pouvoir de choisir mais sont contraints d'abord a leurs résultats scolaires et ce n'est donc plus une question de volonté. On peut déjà se demander comment l'homme peut choisir ce qu'il va devenir si une contrainte à pris le soin de le prédestiner ? Autrement dit, il est impossible de croire que nos décisions nous appartiennent véritablement. Puisqu'est-il possible de vouloir quelque chose d'insensé et de l'obtenir ? Ce sont en réalité nos pulsions inconscientes qui seraient aux commandes. On peut alors se demander en guise de problématique comment nos décisions prennent-elles le déçu sur notre avenir ?Finalement, quelles sont les différentes contraintes à l'homme pour l'empêcher d'être ce qu'il a choisi de devenir ? L'enjeu et non des moindres, sera de montrer s'il est possible d'échapper à ce divorce entre les libertés de l'individu et le déterminisme. Pour cela, il est intéressante de voir si la volonté peut nous permettre d'accéder à nos choix ou désirs. Ou au contraire, comment sans volonté peut-on devenir ce qu'on a choisi d'être ? On peut alors se demander pour finir si la volonté est réellement nécessaire à ce qu'on à choisi de devenir.
On peut dès lors dire que si la volonté peut choisir, cela veut-dire qu'elle n'est pas absolument déterminée au départ de notre existence,