Suffit il d'être soi pour être libre
PHILOSOPHIE
Sujet 1: Suffit-il d'être soi pour être libre?
« Être libre, c'est se posséder soi-même » disait Henri Lacordaire. Mais être soi, avoir une conscience, être un homme capable de penser et d'agir, d'assumer, de repondre de ses actes et pensées... est-ce une condition necessaire, et sinon suffisante à posséder la liberté ? Et la liberté, le fait d'echapper à toute contrainte, toute obligations, cette fameuse exigence morale d'autonomie et de libre arbitre découle t-elle du simple fait d'être soi-même ? Ces deux questions, necessaires à l'agumentation, sont celles que nous allons developper ci dessous mais aussi réduire au travers de l'alternative suivante :
Être soi, est-ce le Salut de l'emprise d'une dependance, le premier pas vers la liberté ou bien être soi n'est ni necessaire, ni suffisant face à un but tel que la liberté ?
Mircea Eliade disait, et non à tord, « Être libre signifie, avant tout, être responsable vis-à-vis de soi-même ». Cette notion de responsabilité et un thème recurrant au sain de reflexions sur la liberté, mais aussi de la conscience. Pour l'un, cela portera le nom de « liberté morale », pour l'autre, un « pour soi » ; mais tous auront la même determination à nous prouver qu'être soi, c'est répondre de ses actes, et, par conséquent, être responsable. Le libre arbitre -fait d'être son propre juge d'un mal ou d'un bien- est donc un trait intime de notre esprit, car il ne doit pas être influencé par aucun jugement exterieur pour rester defini comme tel. La responsabilité est une part si importante qu'Alain, allant à l'encontre de la psychanalise Freudienne, stipule que « En niant la liberté, elle nous deresponsabiliserait de nos actions et pensées ». Comme dirait Sartre, parce que l'homme est responsable, il est donc « condamné à être libre ».
Qui plus est, pour toutes personnes confondues, la recherche de notre personnalité, souvent bouleversée à la crise d'adolescence, se traduit par un besoin de se