Suis je bien le sujet de toutes mes pensées et de mes actions ?
Descartes écrivait en 1637, dans le Discours de la méthode sa célèbre théorie « je pense donc je suis ». Selon lui, la pensée est réservée à des êtres munis de conscience et qui peuvent agir par eux même. Mais l’homme est il seul à décider des ses pensées et de ses actions ? Est-il influencé par quelque chose ou quelqu’un ? Dans quelle circonstance l’homme est il maître de toutes ses pensées et de ses actions ? Ce sujet pose donc le problème de l’influence qui peut avoir - ou non - des répercutions sur les pensées ou les actions d’un sujet. Les pensées et les actions d’une personne lui sont-elles propres si elles sont influencées par la société ? Peut-on dire que seule les décisions prises avec un libre arbitre sont bien celles de son décisionnaire ? Dans ce devoir, on se verra dans un premier temps que l’on est bien le sujet de toutes nos pensées et de nos actions puis dans un second temps, que l’on est inconsciemment influencé par notre environnement. Un sujet est doté de conscience. La conscience est difficile à définir. En effet, elle a deux sens dans la langue française. On pourrait d’abord dire que c’est la perception chez l'homme de sa propre existence et du monde qui l'entoure. Mais la conscience c’est aussi un sens moral, un jugement de valeur de ses propres actes, c’est-à-dire que l’homme sait distinguer le bien du mal.
D’après la première partie de la définition, l’homme à conscience de soi. Avoir conscience de soi, c’est aussi se bâtir une identité : non pas seulement être un individu mais se construire comme individu, être soi même. Etre soi, c’est être unique c’est-à-dire tous différents les uns des autres. Mais l’unicité, ce n’est pas seulement le fait d’être tous différents mais pour l’homme, c’est aussi la conscience, la revendication, voire l’obligation d’être tous différents.
Avoir conscience de soi, c’est aussi avoir connaissance du « moi » intérieur.