Nous allons porter notre étude sur le questionnement suivant « suis-je ce que j’ai conscience d’être ? ». La conscience désigne le fait d’agir, de penser, de sentir tout en sachant qu’on agit, qu’on pense et qu’on sent, autrement dit c’est le fait que l’Homme n’est pas seulement présent dans le monde comme l’arbre ou la pierre mais qu’il se représente sa place dans le monde donc dans notre contexte, ce serait la représentation de ce que nous sommes et de ce qui nous caractérise et la vision que nous en avons. De cette manière, le sujet nous amène à réfléchir sur la correspondance entre la représentation que j’ai de moi-même et ce que je suis réellement. Nous trouvons donc ici un problème de véracité de la représentation qu’une personne peut avoir d’elle-même. Afin de répondre à ce problème, nous nous demanderons dans un premier temps si un individu est-il le mieux placé pour savoir qui il est. Ensuite, nous porterons notre étude sur la possibilité de se fourvoyer sur ce que nous sommes réellement, sur le manque de lucidité que nous pouvons avoir. Finalement, nous terminerons en nous demandant s’il existe des moyens de pallier le manque d’objectivité cité précédemment et donc de progresser dans la connaissance que j’ai de moi.
Tout d’abord, notre problème nous amène sur la connaissance de soi par rapport à autrui puisque nous cherchons à savoir si, finalement, la vision qu’ont les autres sur nous –puisqu’ils nous voient tels que nous sommes- correspond à celle que nous avons. Nous avons déjà défini la conscience de soi comme étant la faculté de se représenter justement alors nous nous demandons si le « je » est-il celui qui se connait le mieux ? Commençons par définir notre être qui peut signifier l’existence même d’une personne mais aussi sa nature. D’abord, notre conscience est caractérisée par nos pensées qui ne sont dirigées que par nous-mêmes et qui attestent en quelque sorte de notre existence en tant qu’être autonome et pensant. Nous pouvons donc nous