Suis-je ce que j’ai conscience d’être ?
Il s’agit de confronter la conscience de soi à mon être réel. Elle est un pouvoir de représentation permettant à l’homme d’avoir la connaissance des choses et de lui-même. La conscience est étymologiquement cum et scientia. Elle accompagne le savoir et la connaissance. La conscience est une donné fondamentale de l’être humain. Elle est l’intuition, Descartes s’identifie pensée à conscience « Par le mot pensé j’entends ce qui s’est fait en nous de telle sorte que l’apercevons par nous même » La conscience ne renvoie à aucun de nos sens, aucune faculté intellectuelle. C’est quelque chose d’intense saisie immédiate des facultés de connaissance. « En ce qui concerne l’être, il faut comprendre à travers ce mot la notion d’existence. » La question est donc de savoir s’il y a plusieurs moi qui agirais malgré moi. Il y a-t-il conformité entre ce que j’ai conscience d’être et ce que je suis réellement ? Nous verrons dans un premier temps en quoi je suis ce que j’ai conscient d’être puis en quoi je ne suis pas toujours ce que j’ai conscient d’être et enfin nous verrons comment faire pour lié « je suis » avec ce que j’ai conscience d’être.
Une personne peut changer a travers le temps, son histoire, et peux même apparaître sous différents aspects selon les contextes (professionnel, familial, amical) Cependant elle reste toujours la même : c’est la condition pour être à la fois un sujet moral responsable, qui répond de ses actes, et juridique, que l’on peut juger après des faits même lointains. L’unité de moi est donc la condition de l’identité humaine. Je suis et j’ai conscience d’être : la certitude d’existé n’est donnée par la conscience. En réalité, la conscience n’est pas une chose dynamique : ce que Kant appelle la fonction « Transcendantale » du sujet. La conscience n’est pas non plus une réalité subsistant par elle-même, mais un pouvoir à l’origine de l’acte de penser. Le cogito kantien, qui affirme que « le : je pense