Suis-je mon corps ?
Sujet : Suis-je mon corps ?
On dit souvent que prendre soin de son corps à l’aide d’activité sportive, de cosmétiques, de chirurgie esthétique et de bien d’autres choses, permettent de se sentir mieux dans sa peau, de s’accepter tel que nous sommes. Pourtant prendre soin de soi n’est pas qu’une affaire de physique or nous pensons que notre corps est le reflet de notre personne, de notre esprit. Comme si notre personnalité était mise à nu aux regards d’autrui au travers de mon corps. Que dans l’hypothèse où mon corps est critiqué mon esprit d’une certaine manière l’est aussi comme une sorte de paire. Le corps serait donc comme l’enveloppe extérieur de ce qu’il y a dans mon esprit.
Mais d’un autre côté, nous ne pouvons pas affirmer que le corps qui est un objet matériel puisse être le miroir d’un objet qui est immatériel, que le fait de me poser la question si mon corps est bien à « je » ce n’est pas déjà faire une distinction entre le corps d’un côté et moi de l’autre.
On voit que cette question est fondamentale dans la mesure où son enjeu est de savoir si le « je » me comprends moi et mon corps comme ne formant qu’un ou si ils ne sont pas complémentaires et qu’il est donc préférable de dissocier le corps du « je ».
Dans un premier temps, on se demandera si le corps est une annexe à l’esprit, s’il n’est pas simplement qu’une chose biologique emprisonnant notre esprit. Et en second nous verrons si notre corps est notre propriété, s’il appartient au « moi » et s’il est possible de se l’approprier.
Tout d’abord, le corps est quelque chose de matériel. On le voit et il perçoit le monde autour de lui. Le corps possède un nombre incalculable d’auto-réflexe comme le fait de cligner des yeux, le processus de digestion ou encore le simple fait de respirer. Le corps ressent grâce à ses cinq sens à la capacité de voir son environnement, le toucher, l’entendre, gouter ce qui en provient et entendre ce qu’il s’y passe. Ces sens permettent à