I.
1)

Architecture et urbanisation
Les cités idéales ont été plusieurs fois représentées et tentées d'être réalisées. Piero della Francesca a peint
La Cité Idéale, tableau représentant une ville et dont les traits se rejoignent en diagonale au centre, en faisant un tableau mathématiquement et artistiquement parfait.

Bernardo Rossellino tente en 1459 de faire de la ville de Pienza, auparavant Corsignano, une cité idéale en y instaurant des travaux, mais il décède avant la fin de ceux-ci et ils restent inachevés. En 1593, le surintendant de la République de Venise crée la ville de Palmanova, sous la forme originale d'une étoile à neuf branches dans une forteresse. La ville est entourée d'un fossé et ses entrées sont protégées. En 1606, Charles 1er Gonzague décide de créer Charleville construite sur un plan en damier. Ces réalisations suivent une géométrie parfaite et montrent ainsi le désir de construire des cités idéales en décidant d'en contrôler d'abord l'architecture. Elles sont protégées et répondent donc à un désir de protectionnisme vis-à-vis de l'extérieur. Ces réalisations nous rappellent l'Utopie telle que la décrit Thomas More.
1)

Des réalisations de cités idéales ont été réalisées durant le XIXe et le XXe siècle. Charles Fourier élabore au XIXe siècle les phalanstères, qui regroupent des éléments censés rendre une vie communautaire plus harmonieuse. Les logements entourent la cour centrale qui en est le principal lieu de vie.

La Roche-sur-Yon en Vendée est construite avec des rues rectilignes, une grande place et des endroits publics.
Plusieurs autres villes sont faites comme des cités-jardin, telles Stains et Suresnes. Paris est rénovée et on y ajoute des espaces verts ainsi que des égouts. Ces cités sont construites d'après le socialisme utopique et le besoin d'hygiène dû aux maladies courantes de l'époque.
Au XXe siècle, des kibboutzim, villages communautaires développés sur une idée de socialisme, sont fondés en
Palestine. Leurs principales