Questions
1. Les termes qui montrent la présence de la narratrice dans le texte sont les pronoms personnels : je, me et les déterminants possessifs : ma, mon.
2. Le temps dominant est l’imparfait d’habitude, de répétition. Il renvoie à l’adolescence de la narratrice. 3. Elle utilisait des mots familiers : prof, dirlo, bouquin.
4. Il s’agit d’un texte autobiographique à la première personne, où narratrice, auteur et personnage s’identifient. Il s’agit pour l’auteur de raconter sa propre vie. Le thème de l’enfance atteste bien le genre de l’autobiographie.
5. Les deux premières phrases sont à la forme négative. Incompréhensible est formé d’un préfixe privatif (in-),d’un radical (compréhens) et d’un suffi xe (-ible) qui exprime la possibilité. Le mot signifie donc « qui ne peut être compris ». Les relations du père et de la fille sont donc négatives, marquées par l’incapacité à se parler et à se comprendre.
6. L’expression Il avait parfois l’air de penser que j’étais malheureuse et globalement les inquiétudes du père sur la santé de sa fille montrent son attachement et son affection pour elle.
7. Les trois arguments avancés par le père sont :
– les études nuisent à la santé, à la jeunesse, au bonheur : la lumière sous la porte de ma chambre le soir lui faisait dire que je m’usais la santé ; une absence de vie à la fleur de l’âge ; Il avait parfois l’air de penser que j’étais malheureuse.
– les études lui donnent une mauvaise image ainsi qu’à sa fille : Il craignait qu’on ne me prenne pour une paresseuse, et lui pour un crâneur.
– les études n’ont aucun lien avec la vie quotidienne : les études n’avaient pas pour lui de rapport avec la vie ordinaire.
8. Le père n’est cependant pas totalement opposé aux études car c’est pour lui le moyen de s’élever dans l’échelle sociale : une souffrance obligée pour obtenir une bonne situation et ne pas prendre un ouvrier. 9. Pour le père, seul le travail manuel est un véritable travail : travailler, c’était seulement travailler de