La vérité est la qualité de ce qui est vrai. C'est la conformité de l'idée avec son objet, conformité de ce que l'on dit ou pense avec ce qui est réel. Il n’y a de vérité que si il y’a jugement. Les choses ne sont en elles-mêmes ni vraies ni fasses : elles sont ou ne sont pas. Ce sont les idées que nous avons des choses et les jugements que nous formons sur elles qui sont vraies ou faux. L’ignorance est elle parfois un bien ? Mais alors en quoi consiste la vérité ? Comment la définir ? Nous découvrirons tout d’abord l’authentique vérité, puis la cohérence de cette vérité, pour terminer par la théorie pragmatique de la vérité.

Tout d’abord, la plupart des philosophes comme Platon, Aristote ou encore Descartes, s’accordent avec le sens commun pour faire consister la vérité dans une ressemblance., ou une correspondance, avec la réalité.Comme le dit Spinoza dans sa définition : «Une idée vraie doit s’accorder avec ce dont elle est l’idée ». On appelle idée vraie celle qui montre une chose comme elle est en elle-même ; elle est considérée comme fausse lorsqu’elle montre une chose autrement qu’elle n’est en réalité. Une idée vraie est ainsi conçue comme une sorte de copie exacte de son objet, et le relation de vérité comme quelque chose d’analogue à le ressemblance entre le portrait, soit l’idée et le modèle soit la réalité. Ensuite, il est impossible de vérifier la vérité de nos idées dans la mesure où on ne peut vérifier leur ressemblance : en effet, nous ne pouvons sortir de nos représentations pour comparer à son modèle cette copie qui constituerait l’idée. Pour qu’une comparaison dans ce genre soit possible, il faudrait que nous puisions atteindre la réalité, soit les phénomènes indépendants de toute représentations pour ensuite pouvoir la comparer avec notre propre représentation. Enfin, on peut se demander ce que désigne la ressemblance entre l’idée vraie et la réalité : l’idée n’est pas identique à la réalité. Or l’erreur, elle aussi