Madame, ô madame, vous êtes là devant moi et semblez être un ange au milieu de mes songes. Mais il y a longtemps déjà que je vous rêvère. Je me souviens c'était un soir d'été par une nuit éclairée d'une lune si blonde, si ronde, semblable aux courbes de votre corps. Vous vous promeniez le long de la falaise, un éventail dessinait le prolongement de votre main. Il faisait une chaleur lourde et épaisse, votre souffle était au rythme des battements de mon coeur. Ce coeur qui désormais, après vos derniers baisers, sera incapable de battre si ce n'est pour vous.
Je dois me faire une raison, un avenir entre nous est aussi possible que faire un feu avec du bois vert et une alumette humide mais madame soyez en sur, mon coeur jamais plus n'aimera comme je vous aime. Il sera anesthésié par la peur de souffrir à nouveau. Ô madame si seulement j'avais l'odace de me jeter à vos pieds et déclamer ce que mon coeur hurle. Il suffirait que j'ouvre la bouche et que mes lèvres vibrent tout l'amour que j'ai pour vous ! Mais cet amour me paralyse. Votre regard me glace alors qu'il fait naître en moi des flammes ardentes. Votre voix est une lyre au milieu d'un songe. Votre odeur est aussi enivrante que les vins d'Italie. Votre bouche aussi rouge que la pomme du jardin d'Eden et votre corps qui ondule comme un serpent me poussent au pécher. Mais le simple fait de baiser vos lèvres ou simplement d'en avoir l'envie provoque en moi un sentiment que je ne parviens pas à m'expliquer. Comme l'impression de faire quelque chose de mal. Mais sainte simplicité aide moi ! J'aimerais que vous sachiez exactement ce que je ressens à cet instant précis. Au moment où vous êtes là devant moi et que vous plongez vos yeux dans les miens.
Vous savez madame j'ai si peur de continuer le chemin seul. je crois que le bonheur s'agrippe trop mal aux gens seul. Lorsque nous nous sommes rencontrés j'étais affamé et assoiffé de l'amour le plus parfait. Puis vous avez surgit dans ma vie comme un oasis en plein