Sujet d'invention:
Jean de La Fontaine "La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion"

La Génisse, la Chèvre et la Brebis, outrés par cette injustice, voulurent se défendre. La Génisse, jeune et niaise, commença tête baissée:
- Mais, tu n'a pas le droit de nous voler ainsi ! Tu dois nous donner une part, nous avons aussi faim que toi le Lion !
A cela le Lion répondit:
-D'accord, voici ta part.
Le lion laissa la Génisse, toute fière, déguster sa ration. Une fois fini, le Lion sauta sur la Génisse et la dévora.
Ce fut au tour de la brebis, peureuse, de se défendre:
-Si tu y tient, tu n'a qu'a garder ma part, je préfère la fraicheur des herbes de notre forêt. Mais par pitié laisse moi partir, je ne veut pas m'opposer a toi.
Le Lion a cette déclaration, ne fit pas exception, et sans pitié, mangea tout cru la pauvre brebis.
La chèvre, plus maline que les autres, déclara:
- Tu as dévoré ces deux innocentes, mais tu ne pourrai me manger, je ne suis pas a ton gout. Je sais que tu as fort appétit, et c'est pourquoi je vais t'aider: j'ai piégé de l'autre coté de la colline ce matin deux énormes cerfs, que je comptait manger seule, mais étant donner les circonstances, je te les offre. Je serai là à ton retour et je t'indiquerai d'autres pièges que j'ai mis en place.
Le Lion, tout excité par cette annonce, et dont la faim prit le dessus sur l'esprit, s'en alla, laissant la Chèvre et les trois parts restantes. La Chèvre avait piégé le Lion, elle prit le temps de déguster les parts, et se mit en route vers des terres lointaines, afin que le Lion ne puissent jamais la retrouver.
La gourmandise prend parfois le dessus sur la raison, et c'est ainsi que la chèvre réussit a piéger le