28 Février 1667
Château de Versailles,
Sa majesté, Louis XIV.

Sire, J’ai eu le plaisir d’assister à une représentation privé de Le Tartuffe, une pièce écrite par Monsieur Molière, que vous avez surement voir. Les reproches faites de cette pièce et adressés à l’auteur me semblent injustes. Je ne crois surtout pas que Le Tartuffe est une pièce dangereuse, mais qu’une telle comédie peut avoir l’intérêt de rétablir l’ordre moral. Votre majeste, je vous sollicite a lire la suite de ma lettre, malgre votre jugement vis-à-vis de la comedie.

D’abord, je voudrais bien vous rappeler le principe de la comedie. Votre Majeste doit surement connaître le fameux proverbe latin, Castigat Ridendo Mores, corriger les mœurs en riant. Le principe des comedies etant de corriger par le rire, Monsieur Moliere a toujours ecrit des comedies avec un but moral. Prenons l’exemple d’une autre piece qu’il a ecrit, Le medecin malgre lui. Cette piece expose les dangers du charlatanisme des docteurs et de la naïveté de leurs victimes, les malades. Avec le meme principe, Le Tartuffe demontre les dangers de l’hypocrisie, de la naivete et du fanatisme religieux. L’hypocrisie de tartuffe le mene a son arrestation. Orgon a non seulement presque perdu sa maison et ses biens, mais aussi a failli causer la ruine de sa famille a cause de sa naivete et son fanatisme religieux. Quand il revient de son voyage, il s’occupe a apprendre des nouveautes de tartuffe durant son absence au lieu de sa femme, qui a attraper la fièvre et a souffert énormément les nuits précédentes alors que Tartuffe a mange tranquillement et a sommeillé sans peine. La passion d’Orgon pour la religion efface la raison et le provoque a croire tout ce dit Tartuffe et a executer les « ordres » qu’il lui donne.
Alors, Le tartuffe apprend a son public les dangers de l’hypocrisie, de la naivete et du fanatisme en les faisant rire.

Je comprend que la compagnie du saint sacrement soient convaincus que c’est n’est pas au theatre