Dans une petite salle de répétition dans les 9ème arrondissement de Paris, le groupe Théàtrale de Henri Duchesse, d’origine alsacienne, répète pour la dernière fois avant leur grande représentation, qui se déroulera dans moins de 3 heures. Yves-Marie, qui joue le rôle de Titus, décide de rendre visite à son metteur en scène, Vasilov Demastikilovanok, pour lui faire part de sa pensée à propos de la façon dont il doit jouer le rôle du personnage principale de la pièce.

Yves-Marie : (vient tout juste de finir sa dernière réplique, et essouflé, décide d’aller parler au metteur en scène) M. Demastikilovanok, s’il-vous-plaît, je pourriez vous parler d’une petite chose avant la représentation de ce soir ? C’est à propos de mon personnage… M’accordiez vous votre temps ?

Vasilov : Ah mon homme jeune, venez donc me voir. Excellente préstation, puis-je vous dire. Vous êtes splendide. Et dire qu’à ma première vue de toi, je pensais avoir à faire à un jeune dissipé.

Yves-Marie : Eh bien, merci beaucoup monsieur Demastikilovanok (en faisant bien attention à ne pas écorcher son nom), mais ce n’est donc pas pour ça que je suis venu vous voir. J’ai un léger soucis avec la façon dont je dois jouer mon personnage. Je n’apprécie pas vraiment la façon que vous m’avez proposé de le jouer. (se sentant plus à l’aise de parler) C’est comme si je n’étais pas à l’aise avec cela, et je voudrais vous proposer mon point de vue sur comment il devrait être joué.

Vasilov : Eh bien, exprimez vous Yves, vous savez que je suis là pour ça. (détournant le regard)

Y-M : Merci, je ne pensais pas que vous le prendriez aussi bien (regagnant confiance en lui-même). Je trouve que vous m’avez fait jouer le rôle d’un prince qui est divisé entre l’amour et le pouvoir, et donc il devrait être de plus émotionnel dans son approche. Je le verais incertain, tranché en deux destins, et donc un homme fragile, qui perd de la confiance, et qui est donc triste et veut de l’aide.

V.D : Ah je vois donc,