Un samedi soir, une foule de personne sortait du théâtre des Champs-Élysées. La lumière des lampadaires éclairait le trottoir et la foule s’amassait de plus en plus devant le théâtre. Parmi eux, Charlotte, une critique connu pour son franc-parler et son pragmatisme, s'était assise sur un banc un peu plus loin afin de s'éclipser des réjouissance du publique. Paul, lui, est au beau milieu de la foule et clame les louanges de la pièce, qu'il a trouvé fantastique et divertissante. Paul est également critique et ne voit souvent que les bon côtés d'une représentation. Quelques minutes plus tard, Paul aperçoit une jeune femme seule sur un banc et décide d'aller lui demander ce qu'elle a pensé de la pièce. S'en suit alors un échange houleux entre l'obstination de Charlotte et l'optimisme de Paul.

Paul.- Bonsoir, puis-je m'asseoir à vos côtés ? Charlotte, n'ayant pas envie de parler ne répondit pas. Paul, s'asseyant quelque peu gêné, entama la conversation.- Alors, qu'avez-vous pensé de la pièce ? Charlotte.- Je n'ai absolument pas compris! Pourquoi Ionesco compare-t-il les êtres humains à des Rhinocéros ? Ne dévalorise-t-il pas la condition humaine ? Paul, les yeux écarquillés.- Vous n'avez donc vraiment rien compris ! Charlotte, outrée et agacée. -Mais je ne vous permet pas, nous ne nous connaissons pas assez pour que vous me traitiez d'idiote ! Paul.- Je ne me le permettrez pas. Veuillez m'excuser si je vous ai offensé mais malgré tout, je continue de penser que votre esprit n'est pas assez ouvert. Charlotte soupire. Ionesco compare les Hommes à des rhinocéros pour montrer, que à l'époque, l'humanité était irréfléchi et qu'elle se laissait guider par la personne la plus charismatique. En effet, je trouve que le rhinocéros est un animal très imposant, qui fonce sans réfléchir et au quel on ferait facilement confiance. C'est bien pour cela que tout le monde se transforme en rhinocéros dans la pièce. Charlotte.- Je comprend votre point de vue mais