Sujetredigecs
Problématique :
L’homme a-t-il accès à lui même ou demeure-t-il pour lui « le plus lointain » ?
En quoi l’homme, dont la conscience ne prétendre à la transparence totale, est-il limité à une connaissance partielle de lui-même ?
L’homme peut-il prétendre à la connaissance de son être, et en quoi autrui est une condition nécessaire de cette connaissance ? ? idées directrices I, II, III arguments exemples ex
I- L’homme a conscience de lui-même et de ce qu’il est
Préciser le sujet: conscience immédiate/conscience réfléchie; conscience de soi/connaissance de soi
Se connaître soi-même, c’est d’abord faire l’expérience de soi (conscience de soi) : c’est donc une conscience réfléchie, qui se pense elle-même et prend conscience de son existence (contrairement à la conscience immédiate qui est projeté vers l’extérieur).
Mais si se connaître soi-même, c’est faire l’expérience de soi (conscience de soi) c’est aussi et surtout se prendre pour objet de connaissance (connaissance de soi) = le sujet se pose lui-même comme objet.
= problème de la subjectivité : le sujet peut-il se poser lui même comme objet et acquérir une connaissance objective de lui-même, ou n’est-il pas condamné à une connaissance illusoire de lui, entravée par sa propre subjectivité ?
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La conscience de soi mène à la connaissance de soi : Descartes
Point de départ de Descartes : conscience réflexive qui se pense elle-même.
(rappeler sa démarche de réflexion : je pense, donc j’existe en tant que chose pensante, c’est-à-dire conscience = j’ai conscience de moi, je peux me penser comme un objet).
C’est ce qui caractérise pour lui la conscience réfléchie : se penser soi même comme un objet.
Donc la conscience de soi mène à la connaissance de soi : je peux me connaitre de moi de façon objective.
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La conscience est donc « transparente » à elle-même.
Or chez Descartes, l’homme s’identifie totalement à sa