« La fuite est la suprême politique, conserver ses forces intactes »
Sun Tzu

Partant d’un point de vue militaire, la règle d’or est de faire ce qu’il faut quand il le faut pour gagner une bataille voire même la guerre. Cependant le fait de gagner n’est pas toujours assuré, et face au triomphe imminent de l’adversaire on peu soit négocier, soit se rendre ou alors fuir.
SUN TZU, général chinois dans l’armée du roi Helu, écrivit un ouvrage « l’art de la guerre » comportant 36 stratagèmes répartis sur 6 livres. L’idée motrice de l’ouvrage est de contraindre l’ennemi à abandonner la lutte, sans combat mais par le biais de la ruse : il s’agit donc de s’adapter à la stratégie de l’adversaire, pour s'assurer la victoire à moindre coût. Mon intérêt portera sur l’application du 36ème stratagème dans le monde des entreprises. (Courir est le meilleur choix)
Durant les années 60, la stratégie commença progressivement à s’intégrer dans les entreprises, elle se basa sur la stratégie militaire, d’où l’apparition de plusieurs généraux militaires dans les multinationales.
Sun Tzu a dit : «La guerre est d'une importance vitale pour l'État. C'est le domaine de la vie et de la mort : la conservation ou la perte de l'empire en dépendent ; il est impérieux de le bien régler. »
En interposant la guerre entre armées à la concurrence des entreprises, et en tenant compte de la sagesse de Sun Tzu dans le domaine économique, l’application du « faire ce qu’il faut quand il faut » devient une règle d’or quant à la survie, la croissance ou l’expansion des entreprises ; et fuir pour garder ses forces revient à chercher, au niveau de la stratégie d’entreprise, un nouveau moyen de subsistance, notamment la délocalisation.
Avec l’ouverture des marchés, la mondialisation, la globalisation, l’ouverture des frontières, certaines entreprises tendent à délocaliser leur production dans des pays où la main d’œuvre est moins chère. Citons l’exemple d’IBM, ou des fabricants des GPS, dans leur