Super tusday bush primaire
Ce « Super Tuesday » est ainsi décrit dans Le Nouvel Observateur comme « un tournant capital dans la course à l’investiture, là où tout peut se jouer » et d’ajouter que « pour certains candidats à la Maison-Blanche la campagne risque de s’arrêter après les primaires du Super Mardi ». Dans le camp Bush, on abordait rassuré l’échéance cruciale, fort du « triplé » réalisé par le gouverneur du Texas dans les Etats de Virginie, Washington et Dakota du Nord le 29 février. A ce stade là de la campagne, bush=>comptait 170 délégués contre 105 pour Mac Cain => en Caroline du sud: etat dominé par les ultra-conservateurs, fondamentalistes protestants, et un énorme élan de racisme, a favorisé la victoire de bush. La bataille s’annonçait relativement difficile pour Mac Cain dans l’Etat de New York (le dernier sondage Zogby - New York Post - WNYW accordait 43% des suffrages à Bush contre 40% à John Mac Cain) . Violemment attaqué par le camp du Texan dans une campagne qui a véritablement « tourné à l’aigre », le sénateur « connu pour son caractère irascible » a réagi brutalement, braquant contre lui encore plus de républicains, notamment en s’en prenant aux fondamentalistes chrétiens qui apportent leur soutien à Bush. Mac Cain a même accusé ce dernier d’avoir orchestré une coûteuse campagne publicitaire de dénigrement qui dénonçait le bilan du sénateur en matière d’environnement dans l’Arizona. A la vue des sondages précédant le 7 mars, la situation de Mac Cain semblait particulièrement mal engagée face à l’appareil de Bush : seuls les Etats de Nouvelle-Angleterre (Massachusetts et Vermont), paraissaient acquis au candidat de l’Arizona. En tout état de cause, le vétéran du Viêt-Nam avait déjà fait savoir qu’il apporterait son soutien à George W. Bush si ce dernier décrochait l’investiture du G.O.P, à condition toutefois qu’il mène une campagne « entièrement différente » de celle des