Supervielle, poèmes, "hommage à la vie"
Né en 1884 en Uruguay (Amérique du Sud), ce qui lui donne goût au voyage et aux choses exotiques. Toute sa vie va être mus par le désir de découvrir le monde. Il fait la guerre de 14-18 en contre-espionnage. Après la guerre il s'installe à Paris avec sa femme et ses enfants et compose d'abord des contes fantastiques et oniriques dont le premier est l'enfant de la haute mer (1931). Mais avant tout un poète montre la relation entre le règne humain et végétal. Il s'assigne la mission de révéler aux autres hommes le monde mystérieux qui nous entoure par ses poèmes. Ce qu'il veut établir c'est la symbiose (= fusion) de l'homme et du monde. Sa poésie c'est la poésie de l'unité et de l'universalité. L'homme et la nature forment un tout qui est universel et éternel. Recueils -> Gravitations (1925); Oublieuse mémoire (1949); Débarcadère (1922)
Il était attend d'une maladie du cœur (trouble du cœur en particulier du rythme -> dans ses poèmes : flamme = rythme cardiaque) et il est mort en 1960.
En 1923 il écrit un roman régional : l'Homme de la pampa. Il n'adhère pas au surréalisme (à la différence d'Aragon) mais aura comme ami, Henri Michaux. Quand il rentre en France après la guerre, il est reconnu comme un très grand poète.
Introduction :
Poème écrit quand il était à Montevideo, Supervielle est un homme de la pampa et des grands espaces, rêveur, voyageur, il rêve le monde (recrée le monde dans son esprit), il laisse son regard "aller à la dérêve" (dérive) dans une poésie somple, sincère et claire pour les hommes. C'est une poésie du monde et du quotidien, il désigne simplement les choses et est en quète du naturel.
40 vers en 1 strophe -> hexamètres. Poème structuré en anaphores -> "C'est beau" = expression impersonnelle entretenue tout le temps. Tout le poème est construit sur un jugement et on peur voir apparaitre une tonalité lyrique. Thème central = thème relation des homme, vie et poésie avec monde -> explique le titre "hommage à la vie"